Le comité d'entreprise a pris une initiative collective à laquelle nos élus ont souscrit : attaquer en justice la décision arbitraire de la direction de gommer les congés CP3 acquis par les salariés. Le jugement sera rendu le 5 juillet. Affaire que nous suivrons très attentivement…


La CGT d'ALTI-TCS a obtenu réparation en justice pour des heures de travail non compensées et non payées aux travailleurs de nuit. A ALTI, il faut saisir les tribunaux pour faire respecter le droit et la justice…


Il existe d'autres anomalies que nous n'aurons de cesse de dénoncer :


- La prime vacances : son critère d'attribution est aberrant. Pour les hauts salaires, c'est 1000 euros par an, pour les salaires moyens, 700 euros, et pour les bas salaires, seulement 400 euros, soit un écart de 600 euros avec les hauts salaires ! Ces 600 euros seraient pourtant les bienvenus dans le budget vacances des petits salaires. La CGT réclame une prime égale pour tous, à moins de considérer que les petits salariés ne méritent pas, eux aussi, de vraies vacances.


- Les tickets restaurants : depuis trop longtemps, la contribution patronale est restée figée à 4 euros par jour. La direction croit-elle que le coût de la vie n'a pas augmenté durant toutes ces années ?


- Des managers réputés pour être cause de souffrances au travail font licencier des salariés pour des faits mineurs, alors qu'on leur passe bien des écarts de conduite et des abus de pouvoir envers ceux qui travaillent pour eux. Puisque certains se montrent si durs avec les autres, nous exigeons que cesse l'impunité dont jouissent ces managers toxiques.


- Les réponses de la direction aux questions posées chaque mois par les délégués du personnel vous intéressent au plus haut point, mais elles restent confinées dans un classeur enfermé dans un bureau. Nous exigeons que les questions posées et les réponses de la direction vous soit régulièrement et intégralement communiquées.


- Un écart de salaire de 14% en moyenne entre les femmes et les hommes pour les mêmes missions et le même nombre d'heures travaillées. Les femmes travaillent 1/6 de leurs temps gratuitement. Pourtant elles s'impliquent autant, voire plus !


- Malgré un plan annoncé prometteur avec le recrutement d'une équipe dédiée au traitement de l'inter-contrat, nous déplorons l'absence d'amélioration notable du sort des salarié-e-s en inter-contrat, notamment concernant la "placardisation" des inter-contrats de longue durée (> 6 mois, selon les critères de la direction), ce qui expose ces salarié-e-s fragilisé-e-s à un risque psychosocial élevé et à une mort sociale, une fois virés.


Chez ALTI/TCS, le dialogue social c'est : « cause toujours tu nous intéresses ». Les salariés, principaux créateurs de la valeur, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes dans leur travail quotidien ou qui subissent leur inter-contrat, méritent mieux que l'arrogance et le mépris.


Si vous travaillez en clientèle, vous n'avez pas la chance d'être au siège pour être informés de ce qui se passe et interagir pour votre cause. Nous aimerions vous communiquer l'information, mais la direction refuse de nous accorder davantage de moyens que le minimum imposé par la convention collective : deux communications par an sur la boite mail. Ainsi, vous ne recevez que ce que veut bien vous dire votre hiérarchie.


Si vous souhaitez bénéficier de davantage d'informations de notre part que ces deux communications annuelles, transmettez-nous votre adresse mail personnelle à cette adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.