Si être moderne c'est déprotéger les gens et casser les cadres collectifs, c'est instrumentaliser les fondements essentiels de la république comme la laïcité, il y a de quoi s'interroger et être fier de rester de l'ancien monde.

Cet ancien monde, dont la charte d'Amiens fait partie et le syndicalisme libre et indépendant, il est à l'origine des conventions collectives, il est à l'origine de nombreux principes, y compris la laïcité, l'égalité, de droits, de la fraternité donc de la liberté et de la solidarité, cet ancien monde il est à l'origine des statuts, grâce auxquels 93% des concitoyens qui travaillent sont couverts par une convention collective ou par un statut. Il est à l'origine du fait que lorsqu'il arrive des drames financiers ou des catastrophes financières, comme on en a vécu ces dernières années, la France et ses concitoyens sont bien moins impactés que d'autres parce qu'ils sont protégés par l'ensemble de ces principes et par l'ensemble de ces cadres collectifs. Nous ne pensons donc pas que dans le nouveau monde, que certains voudraient créer, cette logique de déprotection soit gage de modernité, bien au contraire.

Nous sommes fiers du patrimoine social et syndical qui est le nôtre.