5 bonnes raisons de se mobiliser : inflation, qualification, injustice, protection sociale, partage de la valeur. Déclaration en Comité Social et Economique : La CGT TCS France, solidaire de la journée de grève interprofessionnelle du 18 octobre 2022, à construire et à venir chez TCS...
Ci -après la déclaration en Comité Social et Economique de la CGT solidaire de la journée de grève interprofessionnelle du 18 octobre 2022... qui n'est qu'un début, car à construire et à venir chez TCS... !
Nous appelons à partir d'aujourd'hui tous les salariés de TCS France à se mobiliser quelque soit les moyens et méthodes afin de prendre en charge leur avenir, sinon le rouleau compresseur TCS Monde et ses affidés chez TCS France s'en chargeront et pas positivement...(Voir les Procès Verbaux du CSE et les nombreuses dénonciations par les élus et la CGT : Constat de la baisse moyenne constante des effectifs chez TCS France dont la direction nie la réalité et la hausse parallèle d'appel à la sous-traitance en se cachant derrrière l'attrition qui est une réalité en effet au regard des conditions de travail chez TCS mais dont la direction s'accomode au regard de son modèle d'affaires d'off-shoring. Une stratégie claire de TCS qui otpimiserait ses coûts en arbitrant mondialement ses opportunités de profit par l'off-shoring, la désocialisation des cotisations sociales et la défiscalisation notamment...)
Déclaration lors du CSE du 18/10/2022
La CGT TCS France est solidaire de la journée de grève interprofessionnelle du 18 octobre 2022 A compter d'aujourd'hui 5 bonnes raisons de se mobiliser pour des réponses concrètes de la direction de TCS France et sa holding financière située aux Pays-Bas, concernant :
1. L'inflation
« L'inflation est en hausse et les salaires ne suivent pas »
Les prix augmentent rapidement, l'inflation s'installe aux alentours de 6% (Insee). Or dans le même temps les salaires n'augmentent pas.
En un an les cadres et professions intermédiaires ont perdu 3,6 et 3,7 % de pouvoir d'achat, contre 2,3 et 2,7 % pour les ouvrieres et employées (source : DARES )
D'après le baromètre annuel de l'Ugict-CGT, les deux tiers des cadres estiment qu'ils ne sont pas assez payés, notamment au regard de leur qualification, de leur implication et de leur temps et charges de travail.
2. Les qualifications
« Gagner des hausses de salaire c'est reconnaître nos qualifications, notre engagement professionnel et notre plus-value ! »
Si le Smic a augmenté ces derniers mois – de façon insuffisante, ces hausses ne se sont pas nécessairement répercutées sur l'ensemble des grilles de rémunération.
La CGT revendique le SMIC à 2000 € et des hausses de salaire en pourcentage sur l'ensemble des grilles de rémunération.
L' Ugict, la CGT des ingés, cadres, techs et professions intermédiaires demande la réinstallation de l'échelle mobile des salaires qui existait en France dans les années 1980 et actuellement en Belgique
Sur ce sujet, voir l'article d'Options "Salaires : l'expérience belge d'une « échelle mobile »"
3. Les injustices
« Mobiliser pour des hausses générales de salaire, c'est lutter contre les injustices et l'arbitraire de l'individualisation de la rémunération »
À défaut de hausses générales de salaires nous, cadres et professions intermédiaires du public comme du privé, sommes renvoyés vers des hausses de salaire individuelles (primes, bonus, etc.).
Or l'individualisation de la rémunération nuit au collectif de travail et à la santé physique et mentale des travailleurs.
Elle s'accompagne en effet généralement d'objectifs inatteignables dictés avant tout par les intérêts financiers de l'entreprise.
4. La protection sociale
« Ce qui est bon pour les salaires… est bon pour la protection sociale »
Obtenir des hausses de salaires c'est aussi assurer le financement de notre protection sociale. C'est par nos cotisations que nous finançons nos assurances sociales (chômage, maladie, retraite…).
Or le gouvernement prétend que nous manquons de moyens pour financer la solidarité et justifie ainsi sa réforme injuste de l'assurance chômage et la réforme-éclair des retraites (LA CGT TCS France revendique un salaire de substitution égal au minimum à 75% de la moyenne des dix meilleures années de salaire) qu'il veut mener à l'automne.
Des hausses générales de salaire pourraient pourtant financer les pensions des retraites actuelles et à venir. Des milliards d'euros pourraient être dégagés grâce à une hausse de 3,5 % des salaires (6 milliards), à l'augmentation du point d'indice et à l'intégration des primes dans la fonction publique (12 milliards), et au respect de l'égalité salariale femme-homme (5,5 milliards).
Pour en savoir plus, lire l'article « Retraites, ces sources de financement dont le gouvernement ne parle pas »
5. Les actionnaires
« Plus de salaires pour celles et ceux qui travaillent, c'est moins de dividendes pour les actionnaires »
TCS est riche en milliards de bénéfices, les salariés locaux de TCS France aimeraient légitimement obtenir un partage équitable de la valeur.
En 2021 70 milliards d'euros ont été versés aux actionnaires du CAC40. C'est un record. Ces sommes colossales permettraient de rémunérer 1,94 millions de salariés au salaire médian (35 804 €/an cotisations patronales incluses).
Depuis les années 1970 la part des dividendes dans les richesses n'a fait qu'augmenter au détriment des salaires. Or en parallèle le niveau de qualification des travailleurs a fortement progressé. La richesse des actionnaires se fait sur le dos des travailleurs dont les qualifications ne sont pas reconnues.
La CGT TCS France.
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